Troublée par l’illusion ou la réalité?

J’avance à pas tremblant dans cette ténèbres obscurité. Elle me fait peur, je dirais même qu’elle me terrifie. Cependant, tout mon être me pousse à avancer. À découvrir ce qui se trame dans cette foret ô combien grand et lugubre. Elle m’a toujours attiré cette forêt, ce soir elle me voulait, m’appelait sans cesse. J’essayais de fermer mes yeux, d’apaiser mon esprit trop actif et réussir à enfin dormir. Rien, absolument rien d’autre que la forêt me venait en image. Depuis des nuits je rêve à son charme tant dévolu sur moi. Il y a quelque chose qui ne va pas, que je n’ai pas remarquer, un élément que j’ai outrepassé à mainte reprise lors de mes visites. Mais quoi ? Serait-ce mon imagination qui déborde et m’illusionne ou la forêt a réellement un secret à me dévoiler. Je me sens triste, un grand-voile est posée sur mes épaules. Ce soir j’allais découvrir pourquoi elle m’attire tant.

Chaque pas que je franchis, s’alourdis de tristesse. Je pleurs, je rage, la nature m’appelle. Je marche aveuglement vers une cible mystère, pendant ce qui me semble une éternité. Je continue à avancer à m’écorcher et m’enfarger mais je ne sens rien. Mon âme est déjà entièrement vide, vide de sens. J’aime le froid qui me frôle la joue, cela réveille mon être qui se sent si lasse et déjà mort. Je renais un peu pour un moment. Un bruit m’interpelle, un craquement, après la peur et les frissons qui commence à couvrir mon corps, la sueur apparait. Je ne peux voir, aucune trace de personne ma lanterne n’éclair qu’un pas en avant de moi. Qui ? Mais qui s’approche un animal, un esprit ? Je commence à courir, je veux partir, c’est fini la panique monte en moi à ce moment je me sens vivant entièrement.

Tout mon être revit, la course me redonne le goût à la vie. Tout cette peur m’a ouvert les yeux. J’arrête d’attendre, j’arrête d’errer comme un humain qui a déjà abandonné la vie. À partir d’aujourd’hui je me garde en vie. Je ferais tout ce qu’y est écris sur ma liste de rêve. Sans crier gare, je fais face à un grand faisceau lumineux. Un gouffre donc j’ai presque plonger dedans s’ouvre à bras ouvert devant moi. Je recule et regarde autour de moi, à mon droit, puis gauche des dizaines de personne donc leurs visages viennent d’avoir la même illumination que moi. Ils ont tout compris ce que l’on aurait dû comprendre depuis notre naissance. Le désespoir se lit sur leur visage, l’heure fatidique arrive, il n’y a plus de recule en arrière. Celui, à quelque pas à droite de moi, viens de tomber dans ce gouffre. Il aurait voulu s’accrocher mais à quoi ? Puis, mon tour je sentais une force me pousser à avancer même si je ne voulais plus je ne pouvais plus rien y faire. C’était fatal un pied ballant dans le vide l’autre encore sur terre mes yeux terrifié regardais ce monstre noir. Terrifier de la suite, terrifier de n’avoir pas vécu comme j’aurais dû. Allais-je me réveillé de ce cauchemar si réel ?

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